Le terme « Premières Nations » n’est pas un terme juridique, mais le terme est passé dans la langue au cours des années 1970 pour remplacer le terme « indien », que certaines personnes trouvaient offensant. Plusieurs communautés ont aussi remplacé le mot « bande » par « Première Nation » dans leur appellation.
En 1980, des centaines de Chefs se sont réunis à Ottawa et ont utilisé le terme « Premières Nations » pour la première fois dans leur Déclaration des Premières Nations. Symboliquement, le terme élève les Premières Nations au rang de « premier parmi ses pairs », aux côtés des peuples fondateurs français et anglais du Canada. Il reflète aussi la souveraineté de plusieurs communautés et la quête permanente de l’autodétermination et de l’autonomie gouvernementale.
Les peuples des Premières Nations peuvent vivre à l’intérieur ou à l’extérieur des réserves, ils peuvent ou non être reconnus en vertu de la Loi sur les Indiens, et ils peuvent ou non être des membres inscrits d’une communauté ou d’une Nation.
Le terme « Premières Nations » devrait être utilisé exclusivement comme un terme général, puisque les membres des communautés ont davantage tendance à se définir comme membres d’une Nation donnée ou membres d’une communauté au sein d’une Nation. Par exemple, un citoyen de la Nation Mohawk (Kanienkehaka) d’Akwesasne, membre du clan de l’Ours, peut choisir l’un ou l’autre de ces identifiants. D’autres peuvent s'identifier comme membres d’autres Nations du Canada, Innu, Cri, Saulteaux, Ojibwé, Haïda, Dene, Malécite, Mi’kmaq, Blood, Secwepemc, etc., chacune ayant hérité de son histoire tribale, de sa culture et de ses traditions.
Chapter 1 - Qui sont les personnes qui incarnent des rôles modèles?