Les pensionnats indiens étaient des internats pour les enfants et les jeunes autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), financés par le gouvernement fédéral, mais dirigés et dotés en personnel par plusieurs institutions chrétiennes. Ces pensionnats avaient comme but louable d’éduquer les enfants des Premières Nations, mais avaient aussi l’objectif préjudiciable de les endoctriner au mode de vie chrétien et eurocanadien et de les assimiler à l’ensemble de la société canadienne.
Les enfants étaient retirés de force de leurs familles pour des périodes prolongées et on leur interdisait de reconnaître leur héritage et leur culture autochtones ou de parler leurs langues. Les enfants étaient sévèrement punis s’ils enfreignaient ces règles strictes.
D’anciens élèves des pensionnats indiens ont parlé d'horribles abus subis aux mains du personnel des pensionnats indiens : abus d’ordre physique, sexuel, émotionnel et psychologique. Les pensionnats indiens fournissaient aux élèves autochtones une éducation de qualité inférieure, souvent jusqu’à la cinquième année seulement, pour préparer les élèves au travail manuel en agriculture, en industrie légère, comme l’ébénisterie, et le travail domestique, comme la couture, la cuisine et la lessive.